Désinfection, purification eau air surfaces par
ozone, oxygène, hydrogène — O3 O2 H

Désinfection à l’ozone, carte digitale… Les astuces des commerçants contre le Covid-19

Alors que certains patrons sont frileux à l’idée de rouvrir leur entreprise, les commerçants, eux, se montrent impatients. Ils assurent avoir mis en place tous les dispositifs pour protéger clients et employés, avec des limites toutefois selon les secteurs.

 

Leroy Merlin prévoit une réouverture de ses magasins avec des conseillers joignables par téléphone

« Ouf, les coiffeurs vont rouvrir ! » C’est la Une rigolote de l’Est Eclair ce matin. Les pages économiques du Figaro vous explique, elles, ce qui va se passer dans les commerces non-alimentaires. Par exemple, chez les coiffeurs, fini les magazines people ou le petit café pour attendre son tour. Les peignoirs seront jetables, le coiffeur ou la coiffeuse sera masqué, les gros salons feront en sorte que les clients ne se croisent pas et les horaires pourraient être élargis.

Dans des enseignes comme Leroy Merlin, on va réinventer le conseil bricolage. Les vendeurs seront joignables en magasin par téléphone. Dans les concessions automobiles, l’essai de la voiture se fera seul. Dans le secteur de l’habillement, on prévoit de désinfecter tous les vêtements essayés et non achetés à la vapeur ou à l’ozone.

« On ne peut quand même pas médicaliser la gastronomie »

Certaines enseignes vont tenter la visioconférence pour remplacer les essayages. Dans les parfumeries et la cosmétique, fini les échantillons et les tests maquillage en magasin. Bref, le commerce va devoir se réinventer s’il veut rallumer le désir de consommer. Au restaurant c’est pareil. Vous lirez dans Les Echos Week-end et l’enquête de Laurent Guez auprès des plus grands chefs français pour savoir comment la haute gastronomie française se prépare à réinventer un service sûr pour le client et pour le personnel.

Le tout, sans transformer la salle de restaurant en bloc opératoire. « On pourra proposer une carte digitale, proposer un service en gants blancs, mais on ne peut quand même pas médicaliser la gastronomie », prévient le président du réseau des grandes tables.

 

David Abiker

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l’utilisation de cookies. Notre politique de confidentialité.