Depuis un peu plus de deux ans, Philippe Peix s’est spécialisé dans le lavage des voitures sans eau et à domicile à Montluçon sous la franchise Cosméticar.
Bien qu’il ait dû arrêter son activité le 23 mars, la crise sanitaire liée au coronavirus a mis en lumière l’une des prestations que propose la marque et qui était jusqu’à lors délaissée par les clients.
Une décontamination à l’ozone
Il s’agit d’un traitement à l’ozone – aussi connu sous le nom de trioxygène – du véhicule intitulé Ozone Tech.
Avant quand je proposais le process aux professionnels qui représentent 85 % de ma clientèle, ils ne voulaient pas en entendre parler. Les particuliers ne le connaissent même pas. Tous préféraient la désinfection par virucide à la bombe. Or seul le process à l’ozone assure une véritable décontamination.
PHILIPPE PEIX (gérant CosmétiCar Montluçon)
Nettoyant en moyenne 150 véhicules par mois, Philippe Peix n’a encore jamais eu de demande pour la décontamination à l’ozone.
Des voitures pleines de bactéries
Il estime que le grand public ne se rend pas compte du nombre de bactéries présentes dans voiture même après seulement une année d’utilisation.
Au fond c’est normal. On rentre, on sort d’une voiture. On s’assoit dans différents endroits, on touche toutes sortes de choses. Il faut savoir qu’il y a plus de bactéries sur un volant que sur le rebord de la cuvette des toilettes !
Une opération qui dure entre une heure et une heure quinze
La décontamination à l’ozone dure entre 30 et 45 minutes et est précédée d’un nettoyage du véhicule. Philippe Peix installe la machine dans la voiture et la referme car le process doit se faire en confinement.
« On ne peut pas récupérer la voiture tout de suite car si le client remontait immédiatement dans le véhicule, les restes d’ozone lui bruleraient les voies respiratoires. La voiture doit attendre quinze minutes à l’air libre. En tout, il fait compter entre une heure et une heure et quart. »
Une décontamination gratuite pour les soignants
Le process fait l’objet d’une certification qui sera remise au client. Le traitement à l’ozone coûte 65 euros auxquels il faut ajouter 40 euros de nettoyage préalable. Philippe Peix propose cependant de décontaminer gratuitement les voitures des soignants.
Florence Farina