Désinfection, purification eau air surfaces par
ozone, oxygène, hydrogène — O3 O2 H
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La découverte de l’ozone par SCHÖNBEIN remonte à 1840. Le premier générateur est fabriqué par VON SIEMENS à Berlin.
Depuis 30 ans, les applications ozone ne cessent de progresser depuis la découverte du trihalométhane (THM) en tant que nocif sous‐produit de désinfection au chlore. Sans considérer la mise en lumière des micropolluants organiques dans les eaux de surface.
L’ozone détruit les virus en se diffusant à travers l’enveloppe protéique dans le noyau d’acide nucléique, où il endommage l’ARN viral. A certaines concentrations, l’ozone détruit l’enveloppe protéique extérieure du virus, ce qui affecte les structures de l’ADN ou de l’ARN.
L’ozone, enregistré en tant que biocide N° CAS 1028‐15‐6 à l’INRS, est reconnu pour son pouvoir oxydant comme le chlore. Il détruit la paroi cellulaire du microorganisme, ce qui provoque une fuite des composants cellulaires à l’extérieur de la cellule. L’ozone engendre la destruction protoplasmique de la cellule, endommageant les constituants des acides nucléiques, et rompt les liaisons carbone‐azote, ce qui conduit à la dépolymérisation. Au cours du processus, l’ozone se divise en oxygène et en un atome d’ozone qui est perdu lors de la réaction avec les fluides cellulaires du micro‐organisme.
L ’ozone se forme naturellement dans l’atmosphère par réaction photochimique, soit par rayonnement solaire (UV) soit par la foudre. Nos procédés industriels utilisent quant à eux des générateurs de décharges électriques.
Une fois généré, l’ozone peut être utilisé sous forme aqueuse ou gazeuse, en fonction de l’application.
eau + air + surfaces
L’utilisation spécifique de l’ozone s’étend donc aux traitements de l’eau, des atmosphères intérieures, des surfaces et dans le cadre du nettoyage d’équipements nécessitant une sécurité alimentaire ou de contact.
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